L’orthopédagogie en France et dans le monde
En France la profession peine à se structurer. Divers parcours de formation en orthopédagogie sont proposés sans que pour l’instant aucun ne soit reconnu par l’Etat. Ces parcours abordent ce métier en fonction des convictions, des valeurs, des connaissances et orientations des divers intervenants. Les processus sont sensiblement les mêmes toutefois, à savoir, identifier et évaluer les troubles des apprenants et leur apporter des solutions de remédiation. Dans le cadre de la formation proposée par l’ANAE (Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l’Enfant), « il s’agit de décrire l’état des lieux des difficultés d’apprentissage chez l’enfant, de comprendre les stratégies à l’œuvre dans les différents apprentissages pour savoir les développer et les optimiser, de délimiter et d’identifier le rôle de l’orthopédagogue auprès d’un apprenant, de l’accompagner et de travailler auprès de lui avec des outils orthopédagogiques. »
Pour l’Union des orthopédagogues de France, « l’orthopédagogie est un domaine de savoirs et d’activités dont le but est de permettre aux personnes ayant des difficultés ou des troubles d’apprentissage de surmonter les obstacles et de développer au mieux leurs potentialités . L’Orthopédagogie est la “science de l’éducation” dont les missions sont de PRÉVENIR, ÉVALUER et REMÉDIER aux difficultés scolaires et aux troubles d’apprentissage. Sa pratique prend appui sur la recherche en Pédagogie, en Didactique, en Neurosciences et Sciences cognitives. L’approche orthopédagogique part de l’observation globale de l’apprenant (milieu scolaire ou professionnel, familial et social).
L’évaluation en orthopédagogie consiste à déterminer le niveau de connaissances ainsi que les stratégies cognitives utilisées, l’intervention en orthopédagogie s’appuie sur les conclusions de l’observation en vue de proposer un accompagnement personnalisé en prévention ou remédiation. »
La Gestion Mentale n’est pas en reste, qui propose également une formation en pédagogie permettant de découvrir ses propres stratégies d’apprentissage et d’appréhender la variété des fonctionnements cognitifs, chacun étant différent.
Une formation de « Praticien Scooling » est proposée par Cogito’Z « offrant la possibilité unique d’acquérir des compétences et une professionnalisation dans l’accompagnement des enfants et adolescents » Comme on peut le constater, ces formations sont privées, et ne sont à ce jour pas reconnues par l’Etat.
L’orthopédagogue a un statut d’indépendant, une place importante, mais ne se substitue en aucun cas à un psychologue ou à un professeur. Il permet à chacun « d’apprendre à apprendre », que l’apprenant présente un trouble de l’apprentissage, un manque de motivation, chaque situation demandera un « coaching enfant » adapté, sur-mesure.
A travers mon expérience, j’ai pu me rendre compte que l’action de l’orthopédagogue se situait souvent « en fin de parcours », lorsque l’orthophoniste, le psychologue ou autre intervenant, déterminent qu’un accompagnement plus spécifique autour de l’apprentissage est nécessaire.
A contrario, cette profession est reconnue dans d’autre pays, tels que la Belgique, la Finlande, la Suède, le Danemark, le Brésil, le Liban et bien entendu le Canada. L’orthopédagogie s’est structurée au Québec avec l’Association des pédagogues du Québec. Les orthopédagogues sont partie prenante dans la scolarité des apprenants, assistant et conseillant les enseignants dans leurs interventions pédagogiques auprès d’élèves manifestant des difficultés d’apprentissage, intervenant en milieu familial auprès des parents, travaillant en partenariat avec la communauté éducative.
En France la profession peine à se structurer. Divers parcours de formation en orthopédagogie sont proposés sans que pour l’instant aucun ne soit reconnu par l’Etat. Ces parcours abordent ce métier en fonction des convictions, des valeurs, des connaissances et orientations des divers intervenants. Les processus sont sensiblement les mêmes toutefois, à savoir, identifier et évaluer les troubles des apprenants et leur apporter des solutions de remédiation. Dans le cadre de la formation proposée par l’ANAE (Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l’Enfant), « il s’agit de décrire l’état des lieux des difficultés d’apprentissage chez l’enfant, de comprendre les stratégies à l’œuvre dans les différents apprentissages pour savoir les développer et les optimiser, de délimiter et d’identifier le rôle de l’orthopédagogue auprès d’un apprenant, de l’accompagner et de travailler auprès de lui avec des outils orthopédagogiques. »
Pour l’Union des orthopédagogues de France, « l’orthopédagogie est un domaine de savoirs et d’activités dont le but est de permettre aux personnes ayant des difficultés ou des troubles d’apprentissage de surmonter les obstacles et de développer au mieux leurs potentialités . L’Orthopédagogie est la “science de l’éducation” dont les missions sont de PRÉVENIR, ÉVALUER et REMÉDIER aux difficultés scolaires et aux troubles d’apprentissage. Sa pratique prend appui sur la recherche en Pédagogie, en Didactique, en Neurosciences et Sciences cognitives. L’approche orthopédagogique part de l’observation globale de l’apprenant (milieu scolaire ou professionnel, familial et social).
L’évaluation en orthopédagogie consiste à déterminer le niveau de connaissances ainsi que les stratégies cognitives utilisées, l’intervention en orthopédagogie s’appuie sur les conclusions de l’observation en vue de proposer un accompagnement personnalisé en prévention ou remédiation. »
La Gestion Mentale n’est pas en reste, qui propose également une formation en pédagogie permettant de découvrir ses propres stratégies d’apprentissage et d’appréhender la variété des fonctionnements cognitifs, chacun étant différent.
Une formation de « Praticien Scooling » est proposée par Cogito’Z « offrant la possibilité unique d’acquérir des compétences et une professionnalisation dans l’accompagnement des enfants et adolescents » Comme on peut le constater, ces formations sont privées, et ne sont à ce jour pas reconnues par l’Etat.
L’orthopédagogue a un statut d’indépendant, une place importante, mais ne se substitue en aucun cas à un psychologue ou à un professeur. Il permet à chacun « d’apprendre à apprendre », que l’apprenant présente un trouble de l’apprentissage, un manque de motivation, chaque situation demandera un « coaching enfant » adapté, sur-mesure.
A travers mon expérience, j’ai pu me rendre compte que l’action de l’orthopédagogue se situait souvent « en fin de parcours », lorsque l’orthophoniste, le psychologue ou autre intervenant, déterminent qu’un accompagnement plus spécifique autour de l’apprentissage est nécessaire.
A contrario, cette profession est reconnue dans d’autre pays, tels que la Belgique, la Finlande, la Suède, le Danemark, le Brésil, le Liban et bien entendu le Canada. L’orthopédagogie s’est structurée au Québec avec l’Association des pédagogues du Québec. Les orthopédagogues sont partie prenante dans la scolarité des apprenants, assistant et conseillant les enseignants dans leurs interventions pédagogiques auprès d’élèves manifestant des difficultés d’apprentissage, intervenant en milieu familial auprès des parents, travaillant en partenariat avec la communauté éducative.